Ce cahier a été publié en 2019.

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Sommaire

• Préambule par Geneviève Nakach
• Présentation des textes par Geneviève Nakach et Georges Millot
Oui, des hommes voudraient parler par Vladimir Malacki
Réponse à un questionnaire de 1939 par Jean Malaquais
Dialogue à l’envers par Jean Malaquais
Vos papiers, s’il vous plaît par Isabelle Frandon
Il faut tirer la Courte Paille… sur scène par Georges Millot
Quelques « notules » sur La Courte-paille par Geneviève Nakach

Avant-propos

Notre Cahier, cette année, vous propose de lire la remarquable communication qu’Isabelle Frandon, enseignante en philosophie, a donnée lors de notre dernière assemblée générale. Sa lecture fait ressortir l’irréductibilité du non-enracinement de Malaquais. Isabelle a montré l’actualité de cette position en faisant référence au retour du traditionalisme dans le débat idéologique (et politique) actuel.

Les trois articles de Malaquais que nous reproduisons auparavant insistent sur un autre aspect essentiel de la pensée de cet auteur, encore une fois à contre-courant des modes réactionnaires passées et actuelles : la vision marxiste du monde et de l’histoire, dont il ne se départit jamais.

La dernière partie de notre Cahier, consacrée à la pièce de Malaquais, La Courte paille, montrera encore une fois quel auteur d’avenir est Malaquais. Une analyse de Georges Millot replace l’œuvre dans le contexte de sa création, mais esquisse aussi son originalité humaniste dans la littérature entachée de nos jours de pessimisme apocalyptique. J’ai ajouté au sujet de ce texte quelques précisions et documents dont je n’avais pas connaissance lorsque j’écrivis Malaquais rebelle.

J’ajoute quelques mots pour évoquer deux projets de publications. L’un concerne les actes du colloque « Les Conrad français », sous la direction de notre amie Victoria Pleuchot. L’autre conduira à la réédition de la correspondance entre André Gide et Jean Malaquais, établie et annotée par Pierre Masson et moi-même.

Nous avons participé au Salon du livre de La Londe-les-Maures. La perspective d’une artère ou d’une place portant le nom de Jean Malaquais est dans l’air. 

Enfin, vous nous retrouverez au Salon de la Revue les 12 et 13 octobre, à la Halle des Blancs-Manteaux, Paris 4e, ainsi qu’à notre prochaine assemblée générale, le 14 décembre. 

Sur ces bonnes nouvelles, je vous souhaite excellente lecture.

Geneviève Nakach