Ce cahier Jean Malaquais, publié en décembre 2011, propose une réflexion sur le thème de l’identité dans l’œuvre de Jean Malaquais.

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Sommaire

• Convictions et personnages internationalistes chez Jean Malaquais par Geneviève Nakach
• La question de l’identité dans Planète sans visa par Pierre Masson
• Le roman du travail : une identité littéraire ? Jean Malaquais et Georges Navel par Bruno Curatolo
• La dissolution ou la négation de l’identité chez Malaquais ou Feignons l’indifférence ! par Georges Millot

Avant-propos

Lorsque nous avons envisagé, Pierre et Geneviève Masson, Georges Millot et moi-même de lancer la société Jean Malaquais, le débat sur l’ « identité nationale » battait son plein ; nous nous sommes dit que Malaquais y aurait sans doute fait entendre une note discordante. Nous avons donc consacré la première assemblée générale de la Société Jean Malaquais à cette discussion. Nous étions bien sûrs de respecter l’esprit de notre auteur qui a toujours mis l’internationalisme au-dessus de toutes les autres valeurs.

Malaquais a fait des exilés, des apatrides, des sans-papier ou des porteurs de faux papiers les personnages principaux de ses romans. Il s’est placé au tournant du monde moderne qui a vu la notion de prolétaire se généraliser et prendre un sens nouveau.

Ce sens se révèle dans une autre constante de son œuvre : la question de l’identité. Le temps où le sujet savait qui il était et pouvait l’affirmer a sombré dans les bouleversements de la Seconde Guerre mondiale. Plus personne ne peut se revendiquer d’une identité fixe et définie. Malaquais n’a cessé d’aborder cette thématique sous différents angles : quête de l’identité, jeu sur l’identité, traque des identités…

Le présent Cahier n° 2 de la Société Jean Malaquais propose donc une réflexion sur le thème de l’identité dans l’œuvre de Jean Malaquais.

Geneviève Nakach