Ce cahier a été publié en 2017.

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Sommaire

• Préambule par Geneviève Nakach
• A. M. Petitjean par Philippe Saint-Placide (alias Jean Malaquais)
• La représentation de l’étranger dans les deux romans du monde prolétarien des années 1930 (1re partie) par Victoria Pleuchot
Journal de Guerre : Carnet de route ou manuel de survie par Guy Zaïtoun
Planète sans visa : analyse comparée des versions 1947 et 1999 par Bruno Curatolo

Avant-propos

Nous vous proposons de découvrir dans ce Cahier un pamphlet, écrit et publié en 1939 pour la revue Clé, par Jean Malaquais. Il y foudroie le chauvinisme de l’écrivain et journaliste Armand Petitjean (1913-2003) qui venait de faire paraître un appel dans La NRF « pour de nouveaux Cahiers de la quinzaine, au nom de la nécessité d’une révolution nationale et populaire, sous le signe de Péguy ». Armand Petitjean avait notamment exercé la fonction de secrétaire de La NRF, et tenu la chronique littéraire de l’hebdomadaire de gauche Vendredi. Mais Malaquais ne s’y était pas trompé : cet anti-munichois patriote finit par collaborer sous le gouvernement de Vichy et accepta de travailler sous la direction du fasciste Drieu de la Rochelle.

Comme nous l’avions annoncé dans le Cahier précédent, nous publions la deuxième partie du mémoire de master de Victoria Pleuchot, adhérente de notre Société. Présentée sous le titre La Représentation de l’étranger dans deux romans du monde prolétarien des années 1930, cette recherche compare deux romans, Les Javanais de Jean Malaquais et Jews Without Money de l’écrivain américain Michael Gold (1894 -1967) en interrogeant la notion de « l’étranger à travers les prismes de l’identité et de l’altérité. » Nous remercions encore Victoria pour avoir dédié son travail à notre Société et à sa Présidente.

Vous pourrez également lire dans ce Cahier la critique de notre adhérent Guy Zaïtoun sur Le Journal de guerre de Jean Malaquais. Sa communication lors de notre assemblée générale de décembre 2016 avait permis d’ouvrir le débat sur l’engagement et la perspicacité politiques de Malaquais et sur les qualités littéraires du Journal.

Enfin, un article de Bruno Curatolo, professeur émérite à l’Université de Franche-Comté clôt le Cahier. Bruno Curatolo a entrepris de comparer les deux versions de Planète sans visa – celle de 1947 au Pré-au-clerc et l’édition posthume de 1999 chez Phébus et plus particulièrement leur incipit. Son étude ouvre des pistes d’analyse sur la réécriture du roman auquel Malaquais consacra ses dernières forces.

Pour conclure, nous sommes très heureux de vous confirmer que l’ouvrage critique sur les œuvres de Jean Malaquais est désormais disponible aux éditions Garnier. Ce volume, nous l’espérons, ouvre sur notre auteur le champ d’un travail universitaire qui ne demande qu’à s’élargir. 

Bonne lecture à tous et à bientôt !

Geneviève Nakach